lundi 27 novembre 2017

UN MOT SUR LE PANAFRICANISME : EN RUPTURE  ET EN CONTINUITÉ AVEC KWAME NKRUMAH

Pour moi, le panafricanisme que j'appelle désormais  "panafricanité" pourrait être compris comme un mouvement politico-culturel et religieux qui considère l’Afrique, les Africains et leurs descendants, hors d’Afrique, comme un seul ensemble visant à régénérer et à unifier le continent noir. Il vise à encourager l'exigence civique, le sentiment d’amour et de solidarité entre les populations, entre les pays de l’univers africain.

Je voudrais que la panafricanité  contemporaine prenne en compte le passé du continent dans tout ce qu’il avait de grandeur (l’égyptologie, les anciens empires et royaumes) et de médiocrité (la traite négrière, la colonisation, le néo-colonialisme, l’inexistence des droits de la femme etc.), et inculque à ses citoyens un civisme d’engagement et de libération fondamentalement mondialisé.

Je voudrais, de ce point de vue, que la panafricanité contemporaine s’évertue à promouvoir l’unité, la solidarité, la paix, le  co-développement entre les nations africaines. Vu sous cet angle, elle se  comprendra désormais comme intégration, ouverture, globalisation, rupture et continuité avec les autres continents et les autres civilisations du globe.
Une telle perspective ne va pas, à mon humble avis, sans enjeux. Ce sont :
1°)- La création d’un marché commun africain ;
2°) - L’établissement d’une stratégie commune de défense militaire et d’une politique monétaire commune ;
3°)- La mise sur pied d’une politique étrangère commune devant aider à une prise en compte du point de vue du continent noir sur le plan international ;
4°) – L’unité africaine, avec toutes les exigences qu'elle impose.



Maître Mado Chanda

Avocate

vendredi 7 avril 2017

MON PAYS, LA RDCONGO : DANS UN CERCLE VICIEUX?

L'accord du 18 octobre 2016 signé à la cité de l'union africaine avait produit comme résultat la nomination de Monsieur Samy Badibanga en qualité de Premier ministre. Il sied de rappeler que ce dernier avait été exclu de l'udps pour n'avoir pas obtempéré au mot d'ordre de sa hiérarchie lui ayant intimé l'ordre ainsi qu'à nombreux autres élus du parti aux élections législatives de 2011 de boycotter leurs sièges au Parlement. Ainsi avait vu le jour le groupe parlementaire UDPS et alliés.
Bien qu'étant de l'opposition, sa nomination n'avait pas été saluée par l'ensemble de cette plate-forme si bien que  la recherche de l'unanimité s'était avérée impérieuse.

Les assises de la Cenco ont eu le mérite de réunir toutes les forces vives de la nation  et de trouver un consensus plus large principalement dans l'application de l’arrangement particulier excepté en ce qui concerne le mode de désignation du premier ministre ainsi que du Président du CNSA.
A lissue des consultations initiées par le Président de la République le 3 et 4 avril 2017, ce dernier a nommé dans les 48 heures tel que annoncé dans son adresse à la nation, Monsieur Bruno Tshibala en qualité de premier ministre.
Il sied de rappeler que ce dernier est un membre dissident de l'udps et fait partie du Rassemblement aile Olenga Nkoy.
Cependant l'autre aile du Rassemblement /udps Félix   s'attendait à la nomination de Monsieur Felix Antoine Tshisekedi en qualité de premier ministre.
Bref la nomination de Monsieur Bruno Tshibala comme celle de Monsieur Samy Badibanga n'ont pas obtenu un large consensus de l'opposition congolaise.

Serions-nous en face d'un éternel recommencement ?
Un troisième dialogue serait-il envisageable ?
L'objectif principal de ce gouvernement étant l'organisation des élections, les congolais en général et l'opposition politique en particulier seraient-ils prêts à faire montre d'un sursaut patriotique et ainsi se lancer dans cette voie vu le contexte politique actuel ?
Tous comptes faits, à mon avis, le renouvellement de la classe politique congolaise s'impose impérativement.

MCCO

mardi 7 mars 2017

JOURNÉE_INTERNATIONALE_DE_LA_FEMME.


Hommages à toutes les femmes du monde entier et particulièrement à celles de la République Démocratique du Congo qui consacrent tout leur temps sinon leurs vies dans une lutte noble et ce sans relâche pour la promotion ainsi que la protection des droits de la femme.

Cette journée ne devrait pas se limiter pour la femme congolaise au port du pagne pour marquer sa féminité encore moins à des festivités sans aucun fondement, mais plutôt elle devrait encore plus mettre en exergue sa lutte de tous les jours afin de faire de ce jour un point de référence dans la protection et la défense de ses droits.
La femme congolaise est appelée à faire  prévaloir ses droits et ce sur tous les plans, à s'engager  sans se lasser dans une lutte acharnée en vue de la pérennisation des valeurs positives.

En partant de la déclaration universelle des droits de l'homme, tous les êtres humains étant égaux devant la loi, cette égalité à mon sens devrait être effective depuis la conception jusqu'à la mort. Je citerais en terme d'illustration le droit  à l'éducation. En effet, si ce droit était d'application effective pour tous, nous n'aurions jamais connu cette quête acharnée dans le chef de la femme pour la parité.
Je suis une militante de l'égalité des droits et des chances pour tous, lesquels s'ils étaient d'application évidente éviteraient à coup sûr aux femmes de se lancer dans ce que je considère comme "vouloir à tout prix obtenir un remède sans pour autant préalablement en diagnostiquer la maladie".
La lutte de la femme devrait se situer au niveau des causes et non des effets. Lutter notamment contre les inégalités quant à l'accès à l'éducation, lutter contre le mariage précoce pour la jeune fille etc.

Je salue la bravoure de toutes ces femmes tant au niveau national qu'international qui ont osé et continuent à oser, qui ont cru et continuent à croire qu'elles sont capables de se battre pour qu'une fois pour toutes ces inégalités qui leur sont préjudiciables soient banies en amont et ce à tout jamais.

La vraie lutte pour la femme devrait consister aujourd'hui à briser le silence et  à dénoncer les inégalités dont elle est victime, à dénoncer les violences faites aux femmes ainsi que toutes formes de discrimination basées sur le genre. En  gardant une pensée pieuse à l'égard de toutes les victimes dont les différentes violences exercées sur elles ont été fatales, la femme d'aujourd'hui sera encore plus revigorée dans sa démarche Ô combien louable, fixant son regard sur l'objectif qu'elle s'est assigné sans jamais s'en détourner.

Vive la femme !


vendredi 24 février 2017


IL FAUT Y CROIRE !

Rien ne vaut la confiance en soi, rien ne vaut la foi en ce que nous voulons obtenir un jour dans la vie. Mener son combat c'est bien, mais encore faut-il que l'on croie en la victoire. Une attitude défaitiste, un doute permanent n'auront pour effet que de présager un échec avenir.
Je crois en ce que je fais et je j'entrevois déjà au bout du tunnel une lueur d'espoir.

MCCO

jeudi 23 février 2017