vendredi 7 avril 2017

MON PAYS, LA RDCONGO : DANS UN CERCLE VICIEUX?

L'accord du 18 octobre 2016 signé à la cité de l'union africaine avait produit comme résultat la nomination de Monsieur Samy Badibanga en qualité de Premier ministre. Il sied de rappeler que ce dernier avait été exclu de l'udps pour n'avoir pas obtempéré au mot d'ordre de sa hiérarchie lui ayant intimé l'ordre ainsi qu'à nombreux autres élus du parti aux élections législatives de 2011 de boycotter leurs sièges au Parlement. Ainsi avait vu le jour le groupe parlementaire UDPS et alliés.
Bien qu'étant de l'opposition, sa nomination n'avait pas été saluée par l'ensemble de cette plate-forme si bien que  la recherche de l'unanimité s'était avérée impérieuse.

Les assises de la Cenco ont eu le mérite de réunir toutes les forces vives de la nation  et de trouver un consensus plus large principalement dans l'application de l’arrangement particulier excepté en ce qui concerne le mode de désignation du premier ministre ainsi que du Président du CNSA.
A lissue des consultations initiées par le Président de la République le 3 et 4 avril 2017, ce dernier a nommé dans les 48 heures tel que annoncé dans son adresse à la nation, Monsieur Bruno Tshibala en qualité de premier ministre.
Il sied de rappeler que ce dernier est un membre dissident de l'udps et fait partie du Rassemblement aile Olenga Nkoy.
Cependant l'autre aile du Rassemblement /udps Félix   s'attendait à la nomination de Monsieur Felix Antoine Tshisekedi en qualité de premier ministre.
Bref la nomination de Monsieur Bruno Tshibala comme celle de Monsieur Samy Badibanga n'ont pas obtenu un large consensus de l'opposition congolaise.

Serions-nous en face d'un éternel recommencement ?
Un troisième dialogue serait-il envisageable ?
L'objectif principal de ce gouvernement étant l'organisation des élections, les congolais en général et l'opposition politique en particulier seraient-ils prêts à faire montre d'un sursaut patriotique et ainsi se lancer dans cette voie vu le contexte politique actuel ?
Tous comptes faits, à mon avis, le renouvellement de la classe politique congolaise s'impose impérativement.

MCCO